En Auvergne, environ 230 communes (sur un total de 1310 communes) comptent plus de 1000 habitants. Elles devront présenter des listes paritaires lors des prochaines municipales. Cela représente une difficulté dans certains villages, comme Job (Puy-de-Dôme). Le maire, qui hésite à se représenter, peine à constituer une liste de 15 personnes. Et les femmes sont les moins faciles à recruter, trop occupées disent-elles par leur travail et leur vie de famille. « Elles ont envie de bien faire » note Antoine Rolhion qui a la surprise de voir ses quatre conseillères municipales démissionner au cours de son mandat. L’une a déménagé. Les trois autres ont estimé ne pas être suffisamment disponible pour assumer leur fonction.
Il y a pourtant de la place pour les femmes en politique assure Ginette Raynaud, présidente de l’association des femmes élues du Puy-de-Dôme : « il faut aménager les réunions » par exemple, afin que les femmes puissent mener leurs différentes activités de front. « Cela demande quelques sacrifices, c’est sûr, mais cela demande aussi beaucoup d’organisation », reconnaît le maire de Job qui organise des réunions d’information afin de convaincre certain(e)s de ses administré(e)s de s’engager en politique !
Reportage : Céline Pauilhac, Jean Jazeix, Franck Aussourd, Patricia Raclet.
Intervenants : Antoine Rolhion (maire de Job), Ginette Raynaud (pdte association des femmes élues du Puy-de-Dôme).
Plus de reportages sur la parité dans l’émission
La Voix Est Libre spéciale Municipales : « Où sont les femmes ? ».
Samedi 14 décembre à 11h, sur France 3 Auvergne.

Graffitis, vitrines brisées, menaces…Depuis l’installation de la permanence de campagne d’Antoine Rechagneux, tête de liste à Clermont-Ferrand, dans la rue de Maringues, le Front National a déposé « au moins quatre plaintes » après avoir constaté des actes de vandalisme à répétition depuis l’inauguration de l’endroit le 29 octobre dernier. Devant ces problèmes récurrents, Erik Faurot nous a indiqué avoir décidé de se mettre en quête d’une nouvelle adresse « dans le centre historique de Clermont-Ferrand, près de la cathédrale« . Le président du FN 63 estime qu’il est « nécessaire de pouvoir accueillir les gens dans de bonnes conditions de sécurité » et il a l’espoir qu’un emplacement au cœur de la ville réduira les risques.