Même si la rentrée aura sonné pour certains écoliers, les parents qui reprennent le boulot auront bien droit aussi à un petit moment de récréation. Le 5 septembre prochain, le château Marquis de Terme organise un nouvel afterwork de 18h30 à 21h.
A vos agendas… Le prochain Afterwork en Médoc aura lieu à Margaux au Château Marquis de Terme. Un moment de détente en musique avec le groupe « Comptoir du Rock » pour un concert Pop Rock et un moment pour déguster les vins de la propriété.
Vous pourrez ainsi déguster 3 verres, avec une assiette de petite restauration (une formule à 20€). Des jeux de badminton, ping pong et mölky sont également prévus.
Les menaces américaines de taxer le vin français se dissipent, mais la méfiance reste: les producteurs de rosé de Provence, dont la moitié des exportations dépendent des Etats-Unis, se tournent vers de nouveaux marchés.
« Trump appuie là où ça fait mal pour avoir plus de force pour négocier, mais on s’y attendait un peu, ce n’est pas la première fois qu’il brandit cette menace »,résume Mathieu Savatier, propriétaire récoltant du Château du Rouët, un domaine d’une centaine d’hectares au Muy dans le Var.
Après avoir menacé à plusieurs reprises de taxer les vins français en représailles à la taxation des géants américains du numérique, le président américain Donald Trump semble à l’issue du G7 avoir infléchi sa position, expliquant lundi que son épouse « aimait le vin français ».
La menace « n’est plus à l’ordre du jour », a réagi dans la foulée le président français Emmanuel Macron, en prenant pour exemple le rosé qui fait « +30% chaque année » comme un signe de bonne santé de la filière.
Les viticulteurs de Provence, pour qui les Etats-Unis sont de loin le premier client étranger, ont pourtant craint le pire. « On est à la fois très perplexes car il n’y a aucune certitude que nous serons taxés et en même temps inquiets si ces taxes devaient être appliquées », commente Brice Eymard, directeur général du Conseil interprofessionnel des vins de Provence (CIVP).
Il rappelle que les Etats-Unis représentent 50% en valeur et presque autant en volume des exportations des rosés de Provence qui comprennent trois appellations (Côtes de Provence, Coteaux d’Aix-en-Provence et Coteaux Varois).
Avec une progression annuelle de 30% des ventes Outre-Atlantique, le chiffre d’affaires des rosés de Provence a été multiplié par cinq entre 2014 et 2018 pour atteindre 134 millions d’euros en 2018, selon les données du CIVP. « Cette incroyable croissance sur le marché américain est une chance, mais on a analysé aussi depuis plusieurs mois que c’est un danger d’être concentré sur un seul marché », souligne M. Eymard.
Certes les consommateurs américains, qui sont prêts à payer entre 20 et 25 dollars la bouteille de rosé de Provence sont plus « à même d’absorber des augmentations de taxe », mais « les aléas politiques deviennent malheureusement de plus en plus fréquents et nous incitent à nous diversifier », analyse-t-il.
Porté par la progression mondiale de la consommation de rosé (+28% entre 2012 et 2017, selon l’Observatoire des vins rosé), le CIVP a prévu des actions de communication pour conquérir les marchés de l’Asie et du Pacifique à partir de l’année prochaine. « La Chine consomme encore peu de rosé, mais cela devrait évoluer et nous sommes prêts, tout comme avec le Japon, Singapour. Même les pays Européens tels que l’Italie et l’Espagne qui ont pourtant leur propre vin importent notre rosé », confirme Philippe Brel, directeur général de la coopérative d’Estandon dans le Var.
« On a eu une croissance extraordinaire dans les pays anglo-saxons traditionnellement consommateurs de rosé et aujourd’hui ce vin correspond à un goût partagé mondialement », se réjouit le commerçant. Une popularité « sans doute due à sa couleur douce qui contraste avec son goût intense, mais aussi car, contrairement à un vin rouge qui serait plus intimidant à déguster pour des amateurs, le rosé ne demande pas de culture oenologique », vante-t-il.
Un optimisme partagé par Mathieu Savatier du Château du Rouët. « Le marché américain arrivait de toute façon à saturation. Nous on s’est déjà investis pour démarcher les pays de l’Est comme la Russie », explique l’oenologue. Comme bon nombre de ses collègues viticulteurs, le domaine, pour qui les Etats-Unis reste le premier marché à l’export, admet néanmoins scruter de près l’évolution des menaces du président américain, adepte des revirements.
Béatrice de François a pris à son tour un nouvel arrêté municipal sur sa commune de Parempuyre. Cet arrêté interdit l’utilisation de produits phytopharmaceutiques de synthèse à 100 mètres de toute habitation, mais autorise tout ce qui est utilisé en agriculture bio. Un arrêté qui fait écho à celui du maire de Langouët qui a été suspendu par le tribunal administratif de Rennes.
« Je reste convaincue en tant qu’élue que nous devons avoir une sécurité alimentaire et environnementale et cela passe par moins d’utilisation de produits phytopharmaceutiques », ainsi débute Béatrice de François, maire de Parempuyre, qui avait déjà pris un premier arrêté en janvier dernier, celui-ci est plus restrictif et va dans le sens des prises de positions de ses collègues maires sous les feux de l’actualité la semaine passé. « Même le Conseil d’Etat reconnaît que l’Etat ne prend pas ses responsabilités, donc j’ai pris un arrêté pour protéger mes populations et notamment les populations riveraines des agriculteurs ».
Cet arrêté interdit l’utilisation de produits phytopharmaceutiques de synthèse à 100 mètres de toute habitation, mais autorise tout ce qui est utilisé en agriculture bio », Béatrice de François, maire de Parempuyre.
« Je pense que le politique doit avoir de vraies valeurs notamment sur la santé, si nous les politiques on ne le fait pas, personne ne le fera. Mais on ne pourra pas le faire tout seuls, il faut que les citoyens soient avec nous, il faut qu’ensemble on a envie de montrer qu’on veut aussi changer nos façons de consommer ».
La réaction de Ludovic Coutant de « Nous voulons des Coquelicots Parempuyre » et du « Collectif des Parents d’Elèves de Parempuyre » qui s’est battu contre l’implantation d’un collège à quelques dizaines de mètres du château Clément-Pichon « on avait obtenu de Mr Fayat la conversion du château au bio et de ses 25 hectares ».Donc, aujourd’hui au nom de ses 2 collectifs, on est complètement satisfait, c’est ce qu’on réclame depuis le 18 août au maire de Parempuyre, via les réseaux sociaux en diffusant la copie de l’arrêté de la mairie de Langoet. Nous avons demandé à notre maire de mettre exactement le même arrêté sur Parempuyre. ».
De son côté, Claude Gaudin du château Maucamps et président d’ODG Médoc, Haut-Médoc et Listrac :« on réagit calmement car ce n’est pas la 1ère fois, il y a quelques mois avec le collège de Parempuyre, il y a eu des échanges maladroits avec le château Clément Pichon entre autres, donc voilà; toute la viticulture travaille dans la France entière sur des chartes, qui vont définir les règles concernant l’utilisations de produits phytosanitaires autour des habitations, tout cela va se mettre en place il est clair qu’il faut préserver les riverains mais il faut aussi préserver la viticulture dans sa dimension économique, dans ses projets, etc donc les discussions sont en cours. Donc le Préfet va dire au Maire les règles pour le moment sont celles-là et vous ne pouvez pas mettre un arrêté municipal plus restrictif que l’arrêté préfectoral. »
De son côté le CIVB, a dit attendre que « l’arrêté soit validé ». « Les viticulteurs ne comprennent pas cette décision », d’autant plus que « la période des traitements est terminée et ne recommencera qu’après les prochaines élections » municipales, a-t-il commenté auprès de l’AFP.
Cette démarche fait écho à celle de Daniel Cueff, maire de Langouët,dont l’arrêté anti-pesticides a été suspendu par le tribunal administratif de Rennes, après un recours du préfet. Nul doute que sur près de 36000 communes en France d’autres maires prennent peut-être le même chemin. Là où le bas blesse, c’est que de très nombreuses exploitations sont plantées très proches des limites de propriétés, ce qui n’est pas sans poser problème à l’avenir pour tous ces exploitants.
La suite au prochain épisode.
(Propos des intervenants recueillis ce jour par mes consoeurs Charlotte Boniteau et Sylvie-Tuscq-Mounet)
Une première récolte sur de jeunes plants avancée avec la chaleur de ces derniers jours. Smith Haut Lafitte a donné ce matin le coup d’envoi des vendanges de sauvignons blancs dans le Bordelais. 35 vendangeurs sur le pont. Des vendanges suivies de très près par Fabien Teitgen et la famille Cathiard.
8 heures, au château Smith Haut Lafitte, grand cru classé de Graves, à Martillac. C’est l’appel des vendangeurs et la distribution des sécateurs. C’est une troupe de 35 coupeurs et porteurs qui s’élance dans une jeune parcelle de 2 hectares de sauvignons blancs plantés en 2016.
Certains sont des habitués, pour d’autres ce sont leurs premières vendanges. « Moi, je viens depuis 2011, je suis de Portets, dans les Graves aussi, mais comme chez nous on fait pratiquement toutes les vendanges à la machine, je suis venu ici, » commente Françoise Sabatey. « Je suis heureux, c’est un peu un baptême… », témoigne à son tour Julien pour ses 1ères vendanges; il coupe un peu cette semaine avant de reprendre les cours la semaine prochaine. « J’ai toujours voulu travailler dans les vignes, cela m’a toujours intéressé… » complète-t-il.
L’équipe est mobilisée pour récolter 11 hectares de raisins blancs : des sauvignons blancs et gris et des sémillons. « Avec Lou, j’ai commencé le 31 janvier dans les vignes. J’avais fait les vendanges l’année dernière dans d’autres châteaux, c’est un petit peu difficile physiquement mais on s’y habitue et comme il y a une bonne ambiance, du coup c’est plutôt sympa à faire, » commente Alexandra Dupuis de Martillac.
® JPS
Sympathique mais aussi fatiguant, il faut tenir le rythme durant ces 6 semaines de vendanges entre les blancs et les rouges. « C’est jamais vraiment très physique, en même temps, c’est une question d’endurance », pour Thierry de Villenave d’Ornon.
En contrôlant les maturités jeudi dernier et ce lundi, Fabien Teitgen l’oenologue et directeur du domaine a pris la décision de récolter ce mardi matin, une récolte avancée d’un jour pour conserver de belles acidités.
La semaine dernière on a fait les premiers contrôles de maturité, on s’est rendu compte que cela évoluait un poil plus vite, et puis ce week-end avec les deux belles journées de samedi et dimanche où il a fait très chaud, cette jeune vigne notamment a évolué beaucoup plus vite que prévu », Fabien Teitgen directeur général de SHL«
« L’an dernier, on a eu très peur, puisqu’on est en bio, en biodynamie…et l’an dernier on n’a eu que la moitié de la récolte. Cette année, je croise les doigts, je touche du bois, parce que pour les rouges cela n’a pas commencé encore, mais pour les blancs cela ne peut-être que superbe, et on a une récolte normale,« commente à son tour Florence Cathiard propriétaire du château Smith Haut Lafitte.
Les vendanges de la plupart des propriétés du bordelais débuteront la semaine prochaine pour les blancs. Pour les rouges, les premières récoltes pourraient débuter entre le 16 et le 20 septembre, voire un peu plus tard, tout va dépendre de la météo. Elles devraient s’achever vers la mi-octobre.
Regardez le reportage de Jean-Pierre Stahl, Pascal Lécuyer, Corine Berge :
Daniel Cathiard, propriétaire de Smith Haut Lafitte, a réagi ce matin à la tenue du G7 et à la menace de taxes américaines sur les vins français qui semble pour l’heure s’éloigner. S’il s’en réjouit,il considère que tout danger n’est pas écarté. Toutefois, il prend l’attitude comme une avancée. Il a réagi pour France 3 national dans le 12/13 et est l’invité de Parole d’Expert sur Côté Châteaux.
JPS : Daniel Cathiard, le président Macron a laissé entendre que les menaces de taxes sur les vins étaient sans doute écartées, en tout cas « plus à l’ordre du jour, qu’est-ce que vous en pensez ?
Daniel Cathiard : « Ah ça serait une bonne nouvelle, on s’en réjouitet on pense que ce G7 a été finalement un bon G7, il a été l’occasion d’avancées et pour nous celle-là en est une. Donc tout ce qui peut aller dans le sens de choses plus simples avec le commerce qu’on a avec les Etats-Unis et qui est un commerce important, puisqu’on leur vend beaucoup de vins et qu’ils adorent nos grands vins, si effectivement on évite d’être taxé lourdement, tout le monde s’en portera mieux. »
JPS : « Est-ce que pour vous tout danger est écarté ? »
Daniel Cathiard : « Non, non, la personnalité du Président Américain fait que on ne peut pas dire que tout danger soit écarté, mais enfin c’est une avancée donc on le prend comme un avantage. »
JPS : « Est ce que les taxes qui ont été annoncées auraient été un coup d’arrêt pour les exportations de vins français et notamment de vins de Bordeaux ? »
Daniel Cathiard :« Je ne crois pas que cela eut été un coup d’arrêt car 100% sur une taxe qui est relativement faible, cela fait une taxe qui n’est pas formidablement haute, donc non on aurait pu résister à une augmentation de cette taxe mais enfin je pense surtout aux vins qui ne se vendent pas très chers ou dont le succès est à vérifier, comme par exemple les rosés, les rosés en Amérique cela marche de mieux en mieux, mais enfin c’est encore fragile, eh bien pour ces vins-là c’est sûr c’est un gros avantage si cette taxe n’est pas augmentée. »
Ecoutez l’interview de Daniel Cathiard par Jean-Pierre Stahl et Pascal Lécuyer :
Emmanuel Macron était ce soir l’invité d’Anne-Sophie Lapix sur France 2 pour évoquer le G7 qui venait de se clôturer après 3 jours marathon pour les chefs d’Etat et de gouvernement. S’il a évoqué être inquiet à juste titre, il estime qu’ « il ne faut pas céder à toutes les menaces » et que d’après lui avec la remise à plat sur les Gafa, « ce n’est plus à l’ordre du jour. »
C’est quelque part du donnant, donnant. Emmanuel Macron et Donald Trump se sont entretenu sur ce qui chagrine les USA à savoir les taxes Gafa sur les entreprises du numérique, dont la plupart sont américaines. Une taxe de 3% adopté par le Parlement en juillet et dont le Président Macron a reconnu qu’elle n’était pas satisfaisante.
Le président français a précisé dans l’après-midi qu’il s’agissait de trouver un accord international au sujet de la taxe sur le numérique. « Tant qu’il n’y aura pas d’accord, on ne peut pas dire qu’il ne le sera pas », a complété ce soir Emmanuel Macron sur France 2. « Bien sûr que nous sommes inquiets » a-t-il ajouté avant de conclure « il ne faut pas céder à toutes les menaces », ce qui faisait aussi écho à la petite phrase du Président Américain qui ne s’est pas exprimé sur le sujet mais s’est contenté de dire lors de leur conférence de presse commune que sa femme Melania appréciait le vin français.
Ce soir le Président Macron semble être plus optimiste et a avancé « je pense qu’il ne le sera pas ».Cette taxe avancée à un moment de l’ordre de 100% a fait sursauter toute la planète vin, en tout cas tous les viticulteurs français, alors que le marché US est le 1er pays consommateur au monde et qu’il est plutôt open pour y prendre des parts de marché. Alors, on croise les doigts pour les viticulteurs français…one more time.
François Mitjavile, c’est « le bon élève » en haut du Tertre, en haut de sa colline. C’est un personnage, un vigneron truculent, atypique, « gentleman farmer » qui a appris de ses pairs et d’Emile Pénaud, et qui restitue le meilleur du cru, de son terroir du Tertre Roteboeuf. Un couronnement aujourd’hui par la Revue du Vin de France qui lui a décerné 3 étoiles dans son guide de 2020, après 40 ans de travail et une reconnaissance déjà acquise des grands amateurs de vin.
« C’est très agréable, c’est très bon pour l’égo, mais c’est vous qui me l’avez appris… », c’est par ces mots que François Mitjavile (qui avait 20 ans en 1968) commente les 3 étoiles que lui décerne la 25e édition du Guide Vert de la RVF.
Quand il a acquis ce domaine à la fin des années 70, le château Tertre Roteboeuf était dans son jus, de ces 3 hectares 70, il a transformé son vignoble refait des terrasses pour sublimer ses merlots et ses cabernets francs. Aujourd’hui il est à la tête d’un des plus grands domaines de Saint-Emilion: une pépite de 6 hectares en Saint-Emilion Grand Cru qui se vend le prix d’un 1er grand cru classé B de Saint-Emilion.
Ce qui est fondamental, c’est que tant que faire se peut que le vin soit délicieux, et que tant que faire se peut qu’il soit vendu de manière raffinée pour tous les amateurs qui sont sensibles. Et là on a un solide cru qui peut traverser les tempêtes. »
Ce fils de transporteur de vin est un autodidacte, il a appris en observant à la vigne, aussi avec le savoir de l’oenologue Emile Pénaud. Il a su mettre en valeur ses coteaux et ses cultures en terrasses pour produire les meilleurs raisins sur un terroir argilo-calcaire.
« Ils sont un peu plus grillés là haut, c’est délicieux mais avec quelques petits défauts; ils sont un peu plus frais ici, c’est généreux mais peut-être un peu plus grossier »,
Je ne sais pas exactement ce que veut dire « les plus beaux raisins », mais c’est la variété des saveurs qui fait le truc, qui fait la musique (rires) », François Mitjavile
« D’ailleurs, au coeur de l’appellation d’origine, il y a l’idée presque laïque que la variété contradictoire des saveurs protège l’immanence et contre la transcendance de « Where is the best », continue de plaisanter François Mitjavile.
Le Tertre Roteboeuf n’est pas un cru classé, François Mitjavile n’a pas vraiment cherché à l’être… Dans sa cave de trésors, de vieux millésimes, il me dévoile sa philosophie avec laquelle il a surtout voulu s’adresser directement à l’amateur de vin:
« Quand j’étais jeune il n’étais pas question de classer un nouveau cru en dehors des limites de la commune de Saint-Emilion, mais tout cela a bien changé, actuellement l’appellation est infiniment plus ouverte. Mais je ne pouvais que faire sur ce morceau de rocher un grand vin car il était apte à faire des fruits petits et savoureux, mais si j’avais voulu faire un vin de compétition, les prix de revient auraient été trop élevés. Donc j’étais coincé, il fallait que je valorise le prix de vente par les possibilité du cru et je ne pouvais pas être classé, donc j’ai dit je m’en fous on va faire une grande bouteille. »
Cela a marché, j’ai trouvé une clientèle d’amateurs qui n’étaient pas conventionnels, parce que ce qu’on fait ici n’est pas conventionnel, on fait du pur millésime, jamais de second vin !
Et de déguster dans le chai à barrique son millésime 2018, élevé dans des barriques de chêne Radoux Blend Edition à grain fin et avec une forte chauffe, un millésime de soleil, de chaleur:
C’est ce peps au coeur d’une maturité extrême, cette légèreté, cette grâce aromatique qu’il atteint », à propos du 2018
Ils sont 60 vignerons et une bonne délégation de la mairie et de l’office de tourisme de Bordeaux à animer jusqu’à dimanche la 5e édition de Québec Fête le Vin sur les bords du Saint-Laurent.
C’est qu’ils sont heureux nos 60 vignerons de voir une eau un peu moins trouble que leur Garonne… Enfin, je dis ça en tant que Lorrain bien sûr né sur les bords de la Moselle. Non, sans rire, rien de tel qu’un bon bol d’air sur les bords du Saint-Laurent avec une température de 18°, contre 35° ici en Gironde, pour faire déguster les vins de Bordeaux à Quebec Fête le Vin, car tout le monde sait qu’avec des températures caniculaires, ce ne sont pas forcément les meilleures conditions pour déguster et apprécier le vin.
A la tête de la délégation de bordelaise, le 1er magistrat de la ville, Nicolas Florian, ce matin, a tenu à leur rendre hommage lors d’un petit déjeuner avec la délégation bordelaise, en soulignant la bonne image des vins de Bordeaux et le professionnalisme des vignerons présents.« Je serai toujours disponible pour être le 1er porte-parole et ambassadeur des vins de Bordeaux, » des mots du maire de Bordeaux que me rapporte Laurent Moujon
BORDEAUX FETE SES VENDANGES DU 12 AU 15 SEPTEMBRE
Des remerciements ont encore été formulés, par les Côtes de Bordeaux avec Renaud Limbosh, envers Alain Juppé pour le travail accompli pour les Fêtes du Vin à Bordeaux, Hong-Kong et Bruxelles. Nicolas Florian a su reprendre le flambeau avec la jeunesse qui le caractérise.
Il a par ailleurs été évoqué un prochain rendez-vous festif par Christophe Chateau du CIVB qui va plaire aux Bordelais et aux Girondins : « Bordeaux Fête ses Vendanges » du 12 au 15 septembre prochain.
Les maires de Bordeaux et Libourne, deux grandes villes viticoles, en déplacement à Québec Fête le Vin ont décidé d’offrir une belle bouteille à Donald Trump pour espérer l’influencer et solliciter sa bienveillance et sa modération face à ses envies de taxer les vins français. Donald va-t-il apprécier ? La réponse au prochain tweet…
C’est par un tweet que Nicolas Florian espère toucher le Président Américain qui s’apprête à atterrir ce samedi matin en Gironde pour se rendre au G7 de Biarritz. « Geste à l’attention de @realDonaldTrump attendu en #NouvelleAquitaine pour le #G7 : nous lui offrons cette bouteille représentant l’excellence de notre terroir comptant sur sa bienveillance et sa modération devant ses velléités d’augmentation des taxes douanières sur les vins »
Geste à l’attention de @realDonaldTrump attendu en #NouvelleAquitaine pour le #G7 : nous lui offrons cette bouteille représentant l’excellence de notre terroir comptant sur sa bienveillance et sa modération devant ses velléités d’augmentation des taxes douanières sur les vins pic.twitter.com/7CW0m2xQos
Donald Trump en juillet avait créé un certain émoi en France et dans le monde viticole en tweetant : « La France vient d’instaurer une taxe sur nos grandes entreprises américaines du numérique,écrit le pensionnaire de la Maison blanche dans un tweet. Si quelqu’un devait les taxer, ce serait leur pays d’origine, les États-Unis. Nous annoncerons rapidement des représailles substantielles aux idioties de Macron. J’ai toujours dit que le vin américain est meilleur que le vin français ! »
France just put a digital tax on our great American technology companies. If anybody taxes them, it should be their home Country, the USA. We will announce a substantial reciprocal action on Macron’s foolishness shortly. I’ve always said American wine is better than French wine!
C’est parti pour une nouvelle fête du vin chez nos cousins de Québec. 60 vignerons ont fait le déplacement et une belle délégation de la mairie de Bordeaux emmenée par le nouveau maire Nicolas Florian pour ce 5e Québec Fête le Vin du 22 au 25 août.
Sur les traces d’Alain Juppé… Nicolas Florian n’est ni parti en exil momentané, il n’a pas non plus enfilé le costume du grand Charles de Gaulle pour crier vive le Québec libre, il est tout simplement parti en ambassadeur et maire de Bordeaux pour fêter la fête du vin exportée de l’autre côté de l’Atlantique. Une nouvelle Fête du Vin, à l’identique de la 1ère édition créée selon la volonté de Régis Labeaume, le maire de Québec toujours présent, et d‘Alain Juppé, aujourd’hui sage au Conseil Constitutionnel.
Pour faire le job et que cette fête soit un succès, une soixantaine de vignerons de Bordeaux ont pris l’avion pour être présents et faire déguster durant 4 jours leur production, ainsi que Stephan Delaux, le président de Bordeaux Grands Événements, maire adjoint de Bordeaux et Président de l’Office de Tourisme, mais aussi Fabien Robert et Alexandra Siarri deux autres adjoints de Bordeaux, sans oublier Philippe Buisson, le maire de Libourne.
Cette 5 eme édition de la Fête du Vin à Québec se déroule sur le nouveau site de l’Agora, sur le port de Québec.7 pavillons des appellations Bordeaux sont représentés, et bien sûr un pavillon de l’Ecole du Vin, pour former néophytes et jeunes connaisseurs quebecois à l’art de la dégustation et pour mieux apprécier les vins de Bordeaux.
Merci à Laurent Moujon pour ses photos envoyées à Côté Châteaux.