22 Mai

Festival BD de Puteaux : 11e édition

Festival Bd Puteaux 2014

Festival Bd Puteaux 2014

Il se veut le plus grand festival de BD d’Île de France. Pour le vérifier, le plus simple c’est de prendre la direction de Puteaux ce week-end pour sa 11e édition sur 3 jours, les 23, 24 et 25 mai 2014.

Vous aimez l’Histoire et la bande dessinée historique ? Des compagnies seront là  pour essayer de vous faire voyager dans le temps ! Celtes, Romains, Vikings, Chevaliers, Médiévistes, Sans-culottes, Poilus. Toutes les époques et tous les styles déambuleront durant tout le 11e Festival BD de Puteaux.

Invité mis à l’honneur : Roman Surzhenko, le dessinateur qui a donné vie aux Mondes de Thorgal.
Découvrez l’histoire de l’Enfant des Étoiles recueilli par les vikings, créé par Grzegorz Rosinski (pour avoir de ses nouvelles, c’est ici). Une exposition en partenariat avec la Compagnie du Clan du Westfold sur l’Esplanade de l’Hôtel de Ville.

Dans le Palais de la médiathèque, un mur de la BD est prévu pour laisser courir vos feutres et votre imagination. Un atelier graphique sur tablette numérique accueillera vos enfants de 7 à 14 ans. Vous pourrez également assister à des performances en direct par des auteurs du festival.

Bon à savoir : À l’occasion du 11e Festival BD de Puteaux, la Ville organise un concours destiné aux nouveaux talents pour valoriser leur travail et leur permettre de rencontrer des professionnels de la bande dessinée. Vous avez plus de 14 ans et vous n’avez jamais été publié. Les participants doivent réaliser une planche de format A3 (29 cm x 42 cm) sur le thème : « L’HISTOIRE DANS LA BD » Le règlement et des planches vierges sont à leur disposition dans les Médiathèques de Puteaux et sur www.mediatheques.puteaux.fr Les travaux doivent être déposés au plus tard le 30 avril à 18 heures, dans une des trois Médiathèques de la Ville, ou par mail à festivalbd@mairie-puteaux.fr Les meilleures planches seront exposées durant le Festival. Les lauréats seront sélectionnés par un jury composé de professionnels de la BD présents au Festival, et la remise des prix aura lieu le samedi 24 mai 2014. 1er prix : 1 planche originale et 1 publication 2e prix : 1 dessin original 3e prix : 1 dessin original

Enfin si la chasse aux dédicaces est votre sport de combat préféré, ne manquez pas Hardoc (La guerre des Lulus 1914), Francis Bergèse (Buck Danny), ou encore Michel Blanc-Dumont (La Jeunesse de Blueberry).

Plus de 60 auteurs sont annoncés :

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Rencontre avec Joe Sacco à la médiathèque Marguerite Yourcenar à Paris (15e) le samedi 14 juin

© Michael Tierney

© Michael Tierney

Le journaliste américain Joe Sacco, précurseur de la bande dessinée documentaire, auteur notamment de « Palestine : une nation occupée », « Gaza 1956, en marge de l’histoire« , « Reportages » sera présent à la médiathèque Marguerite Yourcenar dans le 15e à Paris le samedi 14 juin à 15h30 pour une rencontre autour de son nouvel album « La Grande guerre, le premier jour de la bataille de la Somme » en compagnie de Vincent Marie, historien, auteur de « La Grande guerre dans la bande dessinée », et de Jean-Christophe Ogier, journaliste spécialisé BD…

Réservations indispensables par mail (mediatheque.marguerite-yourcenar@paris.fr) ou téléphone (01 45 30 71 41). Plus d’infos ici.

Eric Guillaud

© Sacco - Futuropolis/Arte Editions

© Sacco – Futuropolis/Arte Editions

20 Mai

Cinq questions au journaliste Michaël Sztanke, auteur avec Alexis Chabert de La Faute chez Delcourt

 

Michaël Sztanke à Pyongyang

Michaël Sztanke à Pyongyang

Comment vous est venue l’idée de l’album La Faute ?

Michaël Sztanke. La première chose qui frappe l’oeil en posant le pied en Corée du Nord c’est l’omniprésence des portraits des leaders Kim Il-sung et Kim Jong-il. Les Nord-Coréens portent sous forme de badge les visages souriants de leur leader sur leur veston à l’endroit de leur cœur. J’ai posé la question à mon guide : « Comment faites-vous et que se passe-t-il si vous égarez votre badge ? » La réponse fut « On n’égare pas notre badge ». A partir de cette anecdote j’ai construit un scénario imaginant la perte d’un badge et tous les évènement qui pouvaient en découler. L’idée m’est venue dans l’avion du retour lors de mon premier voyage.

La BD est le médium le plus adéquat pour raconter justement ce qu’on ne peut pas filmer.

9782756047256vSelon vous, en quoi l’album peut-il être complémentaire de votre documentaire?

M.S. Tourner un documentaire en Corée du Nord est extrêmement complexe. Que montrer et comment le montrer étant donné le contrôle très serré sur place et l’impossibilité d’interroger qui vous souhaitez ou de se déplacer librement… Pour le documentaire j’ai pu me rendre deux fois à Pyongyang en septembre 2012 et février 2014. J’ai filmé beaucoup de sites officiels ou touristiques et beaucoup de nouvelles infrastructures récemment construites sous Kim Jong-un, le leader arrivé au pouvoir à la mort de son père. Un festival de cinéma, un parc d’attractions, une patinoire, une station de ski à 200 km de Pyongyang, une nouvelle bibliothèque universitaire, un nouvel hôpital etc… uniquement des lieux neufs. Comment comprendre ce qu’il se joue derrière cette sorte de village Potemkine ? La BD est le médium le plus adéquat pour raconter justement ce qu’on ne peut pas filmer. Il permet une vraie liberté de ton et donc de plonger le lecteur dans l’atmosphère de ce pays.

Comment percevez-vous la BD et plus précisément la BD reportage ?

M.S. Je conçois le BD reportage comme un médium plus libre et moins formaté pour aborder une question que la télévision. Les cases reportages ou documentaires de la télévision laissent peu de place à la liberté créative. Avec le dessin et le récit tout est permis en terme de forme, tout en gardant le fond, l’essentiel, c’est à dire l’information. Il est vrai que la BD reportage est devenue un peu à la mode chez les journalistes qui y voient une possibilité de s’échapper des formes auxquelles ils sont habitués. Il y a également un public très réceptif à la BD reportage ou documentaire qui aime à la fois la BD et l’information…

Quel est le souvenir le plus fort que vous gardez de vos séjours en Corée du nord?

M.S. Je crois que l’arrivée en voiture dans la nouvelle station de ski flambant neuve et vide qui a coûté au régime 300 millions de dollars est impressionnante quand on sait qu’un tiers de la population a du mal à se nourrir… La visite d’une famille modèle où une petite fille de 2 ans chante la gloire au leader Kim Jong-un est aussi glacial que l’hiver nord coréen.

Pensez-vous renouveler l’expérience avec d’autres pays  ?

M.S. Pourquoi pas sur un autre pays. Mais pour le moment j’ai en tête une BD sur la Corée du Nord mais d’un autre point de vue…

propos recueillis le 20 mai 2014 par Eric Guillaud

Découvrez la chronique de l’album sur ce blog

© Delcourt / Sztanke & Chabert

© Delcourt / Sztanke & Chabert

17 Mai

La Faute, histoire d’un séjour en Corée du Nord

9782756047256vDécidément, l’intérêt pour la bande dessinée documentaire ne se tarit pas, bien au contraire…

Après Les Larmes du seigneur afghan que nous avons chroniqué précédemment sur ce blog, voici La Faute, un album paru dans la collection Mirages des éditions Delcourtréalisé par le dessinateur Alexis Chabert et le journaliste Michaël Sztanke.

On quitte l’Afghanistan, les chefs de guerre et les Talibans pour plonger cette fois dans l’atmosphère glaciale de l’un des pays les plus mystérieux, les plus fermés et les plus totalitaires au monde, la Corée du Nord.

Bâti sur des faits réels rapportés par le journaliste de ses différentes visites dans le pays pour les besoins d’un documentaire, La Faute raconte la damnation, la descente en enfer d’un Coréen, Chol-Il, guide touristique pour les quelques étrangers qui parviennent à obtenir un visa. Sa faute ? Avoir omis de porter sur son veston le badge officiel à l’effigie des leaders de la Corée, le jour des funérailles de Kim Jong-Il. Chol-Il aura beau jouer les bons « petits soldats » et le guide parfait auprès du journaliste Michaël Sztanke  rien n’y fait, sa hiérarchie le considère comme un traite. Sa famille doit fuir le pays…

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L’interview de l’auteur à découvrir ici

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« Seule la perte du badge est de l’ordre de la fiction… », précise Michaël Sztanke, « Les dialogues, les situations et les informations sont vrais ». Et ça fait peur ! Le journaliste dépeint un pays totalement asphyxié, coupé du monde extérieur, un peuple bâillonné, tenu par la terreur et parfois la faim… On savait déjà tout ça mais La Faute nous permet de toucher cette vérité du bout des doigts et des yeux grâce à un scénario intelligent, un graphisme délicat, épuré, des couleurs ternes et froides, à l’image qu’on se fait du pays !

Eric Guillaud

La Faute, Une vie en Corée du Nord, de Sztanke et Chabert. Editions Delcourt. 15,95 €

Le documentaire de Michaël Sztanke sera diffusé sur France 5 en septembre prochain. Le 28 février dernier, le journaliste était invité sur France Culture pour évoquer son séjour en Corée du Nord…

 

11 Mai

Illustrer La Promesse de l’aube et mourir ? Joann Sfar déclare sa flamme à Romain Gary

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Ça ressemble à un aboutissement mais, bien sûr, ce n’en est pas un, juste une étape en forme de déclaration d’amour.

Au moment ou le monde littéraire célèbre le centenaire de la naissance de Romain Gary, l’auteur et cinéaste Joann Sfar lui rend un hommage vibrant en proposant chez Futuropolis une édition illustrée d’un de ses chefs-d’oeuvre, La Promesse de l’aube. Et dire qu’il s’agit d’une déclaration d’amour n’est pas un effet de style. « J’aime tout chez cet homme… », déclare-t-il, « Sans réserve. Son élégance, son picaresque, sa révolte ». Puis il ajoute : « Oui Gary a toujours été mon héros, et mon bouclier contre une certaine médiocrité. Quand on lui demande « Êtes-vous romantique ? » et qu’il répond  : « Par rapport à la merde, oui! », ça pourrait être ma devise… ».

Et les points communs entre les deux ne s’arrêtent pas là. Gary est né à Vilnius, la belle-famille de Joann Sfar en vient, Gary a grandi à Nice, Joann Sfar aussi, Gary a été au tennis du Parc Impérial, Sfar aussi… « Tous les lieux, toutes les préoccupations de La Promesse de l’aube me touchent ».

Résultat de courses, les éditions Futuropolis et Gallimard nous proposent un très beau livre de plus de 500 pages qui marque la rencontre de deux grands noms de la culture…

Eric Guillaud

La Promesse de l’aube, de Gary illustré par Joann Sfar aux éditions Futuropolis Gallimard. 39 €

Journal de Spirou : une nouvelle enquête pour Jérôme K. Jérôme Bloche

photoLe plus sympathique des détectives privés de tout l’univers et au-delà fait son retour dans le numéro 3970 du journal Spirou en date du 14 mai 2014.

Après Post Mortem, voici donc une nouvelle aventure comme toujours plus psychologique que tonitruante. Dodier qui nous confiait lors d’une interview en 2012 son attachement très fort à ce personnage comme à son métier nous entraîne cette fois du côté d’un village de montagne rayé de la carte suite à la construction d’un barrage. Ça vous rappelle quelque chose ?

« J’avais lu énormément d’articles sur le barrage du Chevril en Savoie, auquel s’étaient opposés les habitants de Tignes… », confie l’auteur dans une interview accordée au journal Spirou, « Mais ils ont perdu la cause, et le barrage fut inauguré en 1953, tandis qu’on reconstruisit un nouveau village un peu plus haut. Cela me fascinait d’autant qu’on pouvait occasionnellement vider le barrage pour l’inspecter, ce qui faisait ressurgir les ruines du village… »

L’Ermite est le titre de ce nouvel épisode !

Eric Guillaud

07 Mai

Les Larmes du seigneur afghan, une BD documentaire autour du travail de la journaliste Pascale Bourgaux

Capture d’écran 2014-05-07 à 20.22.03Pascale Bourgaux est grand reporter à la RTBF, la Radio Télévision Belge Francophone. Entre 2001 et 2010, elle s’est rendue à plusieurs reprises en Afghanistan chez un seigneur de guerre installé au nord du pays. Mamour Hasan, c’est son nom, a résisté aux Talibans aux côtés de Massoud mais il voit depuis peu une partie de sa famille, son fils aîné notamment, et des villageois rejeter la présence occidentale et basculer dans le camp taliban. Sur place, Pascale Bourgaux tente de comprendre comment un tel revirement est possible.

De cette expérience, la journaliste en a tiré en 2011 un documentaire intitulé Les larmes du seigneur afghan, notamment diffusé sur Canal+ en janvier 2013. On y découvre toute la complexité de ce pays et le doute permanent d’un peuple ballotté entre la violence des uns, la corruption des autres et la présence occidentale devenue insupportable pour beaucoup.

Trois ans après le documentaire, le dessinateur italien Thomas Campi et le scénariste belge Vincent Zabus, qui s’étaient déjà fait remarquer de belle manière avec l’excellent album Les Petites gens, décident de raconter cette histoire en bande dessinée en y posant leur regard sur le difficile travail de la journaliste et de son cameraman obligés de se déguiser en Afghans et donc, pour Pasacale Bourgaux, de porter la Burka. Le danger est permanent, la complexité de la situation palpable. Un témoignage forcément indispensable !

 Eric Guillaud

Les Larmes du seigneur afghan, par Campi, Zabus et Pascale Bourgaux. Editions Dupuis. 16,50 €

© Dupuis / Campi Zabus & Bourgaux

© Dupuis / Campi Zabus & Bourgaux

04 Mai

Burn out, l’histoire d’une vengeance implacable signée Ozanam et Sommer

L.10EBBN001514.N001_BurnOUT01_C_FRLa vengeance est un plat qui se mange froid. Ethan Karoshi, policier de son état, va même apprendre à ses dépens qu’elle peut se déguster gelée. A faire mal aux dents ! Mais revenons au début de cette histoire. Nous sommes en juillet 1980 du côté de Reno dans le Nevada. Ethan Karoshi, donc, mène une vie plutôt paisible, partagée entre son boulot, sa famille, ses parties de pêche et sa maîtresse. Oui quand même, Ethan a une maîtresse, histoire de correspondre à l’image qu’il se fait du flic normal, du genre qu’on rencontre dans les polars. Et c’est justement de ce côté-là que l’affaire va se corser. Debra Willer, sa maîtresse, est retrouvée sauvagement assassinée. A partir de ce moment précis, la vie d’Ethan ne sera plus du tout la même…

Un scénario implacable pour une vengeance qui l’est tout autant, Burn out est un petit bijou de polar violent et cynique dans l’Amérique des années 80. Au scénario : Antoine Ozanam qui a déjà signé plusieurs albums chez Casterman dont Le Roi banal ou Succombe qui doit, et au dessin le Danois Mikkel Sommer dont c’est ici le premier album pour le marché francophone, le premier mais certainement pas le dernier tant son graphisme est remarquable. Celui qui estime « n’avoir jamais été un grand dessinateur » , comme il l’a déclaré dans une interview accordée au site Nobrow, fait pourtant preuve ici d’un talent confirmé. Chacune de ses planches nous plonge corps et âme dans une atmosphère étouffante, suffocante, à la limite de la surchauffe !

Eric Guillaud

Burn out, de Ozanam et Sommer. Editions Casterman. 18 €

© Casterman - Ozanam & Sommer

© Casterman – Ozanam & Sommer

02 Mai

Spirou et Fantasio en intégrale, un quinzième volume sous le signe de la grande aventure…

les-aventures-de-spirou-et-fantasio-bd-volume-15-integrale-205611Retour sur les années 80. A la frontière du Népal, sur une île perdue au milieu de l’océan pacifique ou encore du côté de la place rouge à Moscou, Spirou et Fantasio enchaînent les aventures aux quatre coins du monde…

A cette époque, les parents adoptifs de Spirou et Fantasio, Tome et Janry, sont en état de grâce. Alors que les éditions Dupuis célèbrent les 50 ans du magazine et du personnage et q’un Petit Spirou imaginé par le même duo fait ses premiers pas dans le journal, la vente de la série mère connaît un essor sans précédent au point d’évoquer un nouvel âge d’or. La Frousse aux trousses qui ouvre cette intégrale est le huitième album de Tome et Janry et chacun s’accorde à dire qu’il marque le début d’une nouvelle ère.

Cette quinzième intégrale réunit les récits La Frousse aux trousses, La Vallée des Bannis, Vito la déveine, Spirou et Fantasio à Moscou ainsi qu’une introduction signée Christelle et Bertrand Pissavy-Yvernault appuyée sur de nombreux documents, planches, photos, croquis…

Eric Guillaud

Spirou et Fantasio, Intégrale 15, de Janry et Tome. Editions Dupuis. 24 euros

01 Mai

8 albums de printemps : que lire, que choisir, qu’offrir ?

Les grandes inventions de l’Histoire par Zep et Stan & Vince - Glénat

Les grandes inventions de l’Histoire par Zep et Stan & Vince – Glénat

Les Vacances, Pâques, le Printemps …
Qu’importe la raison, la bd s’offre en toute saison !
Voici un florilège de récits pour tous les âges :
des inventions avec le papa de Titeuf, une autobiographie avec un ancien footballeur, la grande Histoire depuis Vercingétorix au Débarquement …
Les Chronokids ont été primés à Angoulême en 2011. Pour cet album spécial, Adèle et Marvin repartent pour une série de courtes aventures avec leur cocasse machine à remonter le temps. Le résultat est drôle. Sept courts récits, entre fiction et réalité, permettent de découvrir sept célèbres inventeurs comme Gutenberg pour l’imprimerie, les Frères Lumière pour le cinéma ou encore Alan Turing pour l’ordinateur.
Ana Ana (t3) une virée à la mer par Alexis Dormal et Dominique Roques – Dargaud
Ana Ana (t3) une virée à la mer par Alexis Dormal et Dominique Roques - Dargaud

Ana Ana (t3) une virée à la mer par Alexis Dormal et Dominique Roques – Dargaud

Elle est la jeune soeur de Pico Bogue et comme lui, elle n’a pas l’habitude d’avoir la langue dans sa poche. Ici le même tandem d’auteurs, la mère au scénario Dominique Roques et le fils Alexis Dormal au dessin, nous révèle une autre facette d’Ana Ana, avec la création de cette série d’albums destinés à un public bien plus jeune. La chipie nous ouvre les portes de son monde imaginaire, celui peuplé de peluches et autres doudous. Un régal poétique dès les premières années …
Les chevaliers de la Chouette (t1) par Ben Fiquet – Glénat

Les chevaliers de la Chouette (t1) par Ben Fiquet – Glénat

Les chevaliers de la Chouette (t1) par Ben Fiquet – Glénat
1er tome des aventures d’un apprenti chevalier. Manille, orphelin, rêve de quitter le couvent où il grandit, entouré de religieuses, pour rejoindre une confrérie. Personnage attachant et frondeur, le bambin fait l’apprentissage des règles de la chevalerie dans un univers graphique proche de celui de l’héroïc fantasy. A suivre …
« Pouvez-vous me citer un scientifique noir ?
Un explorateur noir ? 
Un philosophe noir ? 
Un pharaon noir ?
Si vous ne le savez pas, quelle que soit la couleur de votre peau, ce livre est pour vous. »
Notre histoire (t1) par Lilian Thuram, Jean-Christophe Camus et Sam Garcia – Delcourt
Avant d’être un bleu, champion du monde, Liliam Thuram a été un enfant avec des étoiles dans les yeux. Il a grandi avec ses frères et sœurs en Guadeloupe, pendant que sa mère travaillait en métropole. C’est à cette « première étoile » qu’il souhaite rendre hommage avec ce premier tome dessiné d’après son livre Mes étoiles noires : un récit sur les grands hommes qui ont inspiré son engagement. Dans la seconde partie de sa vie, Thuram est devenu le chantre de la lutte contre les préjugés et le racisme à travers sa Fondation. Cette version BD de son autobiographie peut paraître naïve ; elle prend en fait son envol avec le personnage du sage venu des légendes peules.
Notre histoire (t1) par Lilian Thuram, Jean-Christophe Camus et Sam Garcia – Delcourt

Notre histoire (t1) par Lilian Thuram, Jean-Christophe Camus et Sam Garcia – Delcourt

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